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  • GWANAK-GU (RÉPUBLIQUE DE CORÉE) 

    « Capitale de la Culture de la Jeunesse » vise à engager la jeunesse de manière active dans des démarches de politiques publiques et communautaires et à améliorer les droits culturels des jeunes socialement exclu·e·s. Avec le taux de population jeune le plus élevé du pays, Gwanak-gu répond aux défis locaux tels que l'aliénation des jeunes, ainsi qu'à la question de la santé mentale et du suicide dans la ville. Plus précisément, cette initiative intègre les jeunes dans un système renouvelé de gouvernance collaborative dans lequel ils et elles peuvent participer à la conception et à la mise en œuvre des politiques, par exemple par l'intermédiaire de la Commission Politique de la Jeunesse ou du Réseau et du Forum Public pour les programmes pour la Jeunesse. Gwanak-gu a également lancé un projet Culture et Jeunesse, et créé de nombreux espaces pour soutenir la formation de communautés de jeunes et d'initiatives artistiques. Le jury considère ce projet comme une excellente initiative répondant à un problème très concret, et souligne l'articulation entre la politique, le lieu et l'avenir, ainsi que ses impacts, tels que l’augmentation du taux d'emploi des jeunes et le fait de devenir la région comprenant la deuxième plus grande population de jeunes artistes dans le pays.

  • LA PAZ (BOLIVIE)

    L’initiative de « Centres d’information et d’orientation de médecine traditionnelle ‘Qullañ Uta’ » est un projet interculturel de santé qui associe les cultures aux soins de la vie. Le projet cherche à influencer la qualité du système de santé interculturel dans la municipalité de La Paz et à promouvoir l'incorporation des connaissances et des pratiques de la médecine traditionnelle parmi la population de la municipalité. Les centres "Qullañ Uta" sont des espaces culturels situés dans différents quartiers de La Paz qui offrent des services d'information, d'orientation et de soins en matière de médecine traditionnelle. Dans ce cadre, une attention particulière est accordée à l'utilisation des langues autochtones, à la promotion du dialogue interculturel et à la formation en matière d'échange de connaissances sur la médecine traditionnelle avec les habitant·e·s de la région. Le jury souligne qu'il s'agit d'une initiative municipale inspirante en matière de savoir autochtone, qui permet de se réapproprier la médecine traditionnelle, et salue son potentiel de reproductibilité compte tenu de son budget modeste.